On vous parlait dernièrement de l’importance de travailler votre retour sur la valeur ajoutée avec MARGIN. Aujourd’hui nous revenons sur un business case qui est le parfait prolongement de cette vision au travers d’une mission de 6 mois chez un de nos clients historique. Au sein d’une équipe programme, Benoît Tournet a tenu pendant 6 mois le rôle de manager de transition. Il revient avec nous sur les tenants et aboutissants de ce projet au long cours…
Quel regard portez-vous sur la mission « Manager de transition » que vous venez de terminer il y a quelques jours ?
Il est tout d’abord important de rappeler que le rôle d’un manager de transition nécessite de pouvoir s’inscrire opérationnellement dans une organisation client existante. C’est une activité complémentaire aux missions de conseil, il faut savoir utiliser les fondamentaux du consultant pour aboutir à des solutions immédiatement opérationnelles. Le regard extérieur à l’entreprise permet de trouver et de mettre en œuvre des solutions plus rapidement.
Quelle était votre implication plus précisément ?
Mon rôle était de bâtir, de tester et de déployer une méthode d’analyse de la valeur ajoutée appliquée aux projets Système d’Information. Je travaillais donc au quotidien avec les chefs de projet SI, les responsables métiers, le contrôle de gestion, et la structure Data Gouvernance. C’était un rôle clé car il intervenait auprès de publics différents. L’enjeu était donc de pouvoir être en immersion pour réussir à fédérer des visions parfois différentes dans l’intérêt du projet final.
La méthode que vous avez mise au point a été testée au sein d’un programme pilote, quelle est votre impression ?
J’ai eu la chance de valoriser une multitude de thématiques . La plus séduisante pour moi : l’introduction de la Gestion des Connaissances dans le processus de développement produits. Le recueil des expériences auprès des anciens pour les transmettre aux plus jeunes est un sujet qui m’a toujours passionné. D’autant plus que la technologie est aujourd’hui mature pour supporter la démarche.
Au-delà du fond, en terme d’étude économique c’est un sujet qui permet d’activer de nombreux leviers : la sécurisation du chiffre d’affaire avec des lancements produits qui se passent bien, des gains de productivités par des changements produits à ne pas faire et pour finir des coûts de non qualité internes ou externes évités …
Selon vous, qu’est-ce qui va changer pour les Chefs de Projets avec l’arrivée de cette nouvelle méthode ?
Cette approche va leur permettre d’appuyer efficacement le management des projet S.I. en complément des volets classiques (pilotage en tant que tel , analyse des risques, conduite du changement,… ) On a désormais un nouvel éclairage sur les échanges avec une dimension plus centrée sur le métier que sur le concept. Ainsi, la relation avec les utilisateurs va s’enrichir d’échanges plus concrets.
Et maintenant, quelle est la prochaine étape ?
Comme pour chaque fin de mission, je vais réaliser le bilan projet accompagné de la fiche de retour d’expérience. Celle-ci sera ensuite mise à disposition de l’équipe sur l’espace Knowledge d’ANTEI accompagnée de l’ensemble des livrables clefs.
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